From portrait to selfportrait

De l'expressioniste noir, au kitch, naîf, ou minimal, conceptuel même, abstrait ou figuratif jusqu'à l'hyperréalisme, mon art déroute par son style hétéroclite, son foisonnement et ses sujets provocateurs. Je travaille l'autoportrait d'une part et me place comme mon propre modèle dans mes œuvres ; je pose en tant que miroir de ce que j'observe ou critique, ou me représente en autoportrait dans les expérimentations que je fais de ma vie. Quelquefois, je prends des modèles , amis pour mieux me concentrer derrière l'objectif., et partager mon art. Je pose aussi avec mes chiens qui m'accompagneront toutes ses années. 


“ Je peins comme je danse, sans oublier de faire vivre les couleurs, la matière avant de les déposer sur la toile.”
Annie Lam 2018

Live Life performance

 “Aux Beaux Arts de Rennes, Bretagne, 1995, année de mon diplôme, un de mes professeurs disait que l'art naissait de la violence ; il me servait en effet à contenir ma colère, ma tristesse, mes peurs, puis mes folies. Diplomate, guérisseur, médiateur, anti dépresseur, ou simplement "cadeau pour un ami", il devient l'habit de ma conscience, et nue, derrière mon bouclier, j'étudie, je vis la vie. J'aime et j'esquive les injures de ceux qui espèrent me soumettre. Mon Monde est parallèle, utopiste, introspectif, à la recherche d'une logique cosmique. J'imagine la sagesse qui l'accompagne. Mon atelier ressemble à un immense laboratoire où j'expérimente l'âme humaine, dans le seul objectif d'en comprendre l'obscurité et peut être de la soigner. J'y mixe les formes artistiques sans me contraindre aux limites consensuelles, éthiques, religieuses, culturelles, géographiques ou autres. La danse, l'écriture, la musique, les arts visuels, le cosmos, le zen et le SM, au sens puriste du terme sont pour moi étroitement liés, dans mes pieces. Ils s'interpénètrent, j'en suis la focale, le médiateur, l'outil sensible.
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