"Si j'avais à choisir un objet qui me représente, ce serait une locomotive à vapeur, un animal, le dragon, composé de mes 7 animaux fétiches, l'aigle, la louve, le tigre, le serpent, l'araignée, la tortue, le taureau; un humain, je serais le moi que je découvre chaque jour un peu plus". Eté 2015. Je relis cette citation 7 ans plus tard, et m'amuse à la reprendre. Si j'avais à choisir un objet qui me représente à ce nouveau jour, ce serait toujours une locomotive à vapeur. Mon dragon, un aigle aussi blanc que la colombe. Je suis la louve, plus que jamais, à bout de patience, et vigilante, le cheval, emprunt de liberté, le boeuf, devant la montagne de mes dossiers, l'araignée, artiste de sa toile, la tortue, prête à déguerpir, et le coq, avec qui je me réconcilie de jour en jour ; un humain, je serais toujours le moi que je n'ai de cesse de découvrir. Et puis je repense à ces animaux que j'ai incarné dans mes dessins, mes performances. Au lieu de la colombe, j'étais la poule, dans sa cage, l'autruche aveuglée, la hyène hystérique, mais toujours joyeuse, puis le coq sur son tas de fumier, le goëland échoué sur les plages bretonnes, avant de comprendre que j'incarnais le cygne de mes ingrates Danae, qui me traitaient en chienne, avant de m'abandonnée, plutôt qu'en louve, piégée. Je me suis représentée en pouliche de compétition, puis araignée dansante, bleue électrique, avant d'incarner la veuve noire, en miroir de leur désespoir, le serpent, plutôt phallique, mais jamais vicieux, la tortue voyageuse et le taureau, en voie de devenir Minotaure. Réfléxion 2022
Réflexion Hiver 2022
La guerre. Réflexion musicale Printemps 2015

Rencontre au Viet nam. (1991) Photographie argentique.
Pourquoi devons nous contribuer à l'effort de guerre ?
Ne pouvons nous pas plutôt composer, ensemble, la Symphonie de la paix ?
Envers les peuples, faire preuve de respect.
Et taire à jamais, le vulgaire hommage de nos instincts grégaires.
Pourquoi devons nous communiquer, à coups de batte ?
Ne pouvons nous pas jouer ensemble, dans la cité de la paix ?
Envers les genres, et les trans genre, faire preuve de respect.
Et taire à jamais, le vulgaire hommage de nos instincts phallocrates.
Pourquoi devons oublier notre rate ?
Ne pouvons nous pas ensemble co exister, sur une Terre de paix ?
Envers les espèces faire preuve de respect.
Et taire à jamais, le vulgaire hommage de nos instincts psychopathes.
Pourquoi devons nous abreuver un système boiteux?
Ne pouvons nous pas, tous ensemble, inventer la paix ?
Envers les générations, faire preuve de respect.
Et taire à jamais, le vulgaire hommage de nos instincts vaniteux.
L'homme est un animal
errant entre le bien et le mal
tantôt femelle, tantôt mâle
Il vit et meurt dans un sombre râle
Le feu dans son cœur attise
les pulsions légitimes
d'une émotion ultime,
sourde et muette, en tant de crise.
Tuer, pour ne pas mourir,
Se faire prisonnier, de l'objet d'un désir.
Mentir pour cacher son erreur
de mourir pour de vils affameurs.
La flemme, consume la cire de ses ailes,
misères de ses certitudes.
Il ne meurt plus de faim, mais de béatitudes,
Aveugle devant l'éternel
Sourde rage fermente, et gicle au visage de l'opprobre
Les mensonges d'une guerre froide prennent place dans le vide de son cerveau.
L'ennemi se cache et se terre derrière l'uniforme informe de ses bourreaux
Le racket du nouvel ordre fait désordre
L'homme est un animal
errant entre le bien et le mal
tantôt femelle, tantôt mâle
Il vit et meurt dans un sombre râle
La dignité s'effrite quand la bête ressuscite,
il vendrait son père, sa mère, et son frère.
Et au prix d'un lâche mépris, exhume ses congénères.
Combien de morts pour un déni égoïste ?
Réflexion Avril 2015
Réflexion 2001